lundi 28 avril 2008

Juste une histoire de fluides...

free music



Tout a commencé par un breuvage. Il était incertain, chaud et fumant je présume, mais apparaissait dans un jolie bol bleu, me souriant, et me narguant au loin...Derrière ce bol, une silhouette, intrigante, et mystérieuse... Un "splach" dans mon esprit se fut ressentir...légèrement chamboulé par cette apparition, je me suis décidé à me rapproché un peu et essayer d'en découvrir un petit peu plus. Après quelques semaines de patience et de frustration, comme d'un commun accord, nous avons traversé terre et mer afin de poursuivre tout ça, sous la pluie, parfois fine, parfois plus épaisse, ne gâchant en rien le bonheur partagé d'une rencontre tellement désirée. On a rit, on s'est raconté nos vies, on s'est découvert petit à petit, autour d'un verre, parfois remplis de vin, de bulles, d'une bière brune, ou de mélange spiritueux. Après quelques gorgés, les corps se sont réchauffés, ils se sont mis à bouger, se sont entremêlés, ils ont transpiré, nos têtes ont tournée, enivré ou juste euphorique, jusqu'à trouver le réconfort sur l'épaule de l'autre. Blotti et en lassé dans ses bras, nos lèvres humides se sont trouvés, puis nos salives se sont mélangées...tendrement ou plus violemment selon l'envie du moment, mais toujours passionnément.
Au petit matin, l'un optais pour du thé, l'autre pour du café, partageant ainsi ce moment plein de complicité. Pour le reste, aucune différence. Lorsque l'un choisissait la douche, l'autre le suivait, et si tu préférais le bain, tu n'avais qu'a me prendre la main.
Puis nous avons passés des soirées en compagnie des "frères Jacques" et de leur amabilité ainsi que d'un certain George, puis le soir venu, j'ai pu plonger mes yeux dans les tiens jusqu'à me noyé dans ton regard.
Parfois, un gel se glissait sur nos corps jusqu'à entrainer un éclaboussement soudain, nouant un peu plus le lien que nous avions créé, jusqu'à démontré a l'autre une confiance et un bien être au delà de tout danger...
Tout était claire et limpide. Aucun nuage noir sur la ligne d'horizon, nous nous laissions simplement flotter dans la volupté la plus totale et la jouissance du moment présent.

Mais malgré tout ce bonheur, il restait encore une parcelle de nos corps qui ne s'était encore humidifié. Nos yeux étaient resté pétillants, plein de joie et de bonne humeur, avec un éclats qui aurait pu en dire long sur la situation... Et alors que sonnait l'heure du départ, ils se firent plus sombres. Les larmes ont commencé à couler, prouvant un petit peu plus l'attachement qui s'était installé en si peu de temps, offrant une chance de plus de dévoiler tout ce que l'on avait sur le cœur, ainsi que la profondeur de nos sentiments...
Cependant l'histoire ne s'arrêtera pas là... Bien que la tristesse nous ai rougi les yeux, les prochaines larmes seront sans aucun doute, gorgé de bonheur, de complicité, de fou rire et de passion... En attendant, il me reste toujours une goutte de son parfum...

"Moi je t'offrirai Des perles de pluie Venues de pays Où il ne pleut pas"

1 commentaire:

Anonyme a dit…

héhé ! charmant :D